Le poste électricité, nous l'avons confié à Pascal, un artisan calme, intéressant, intéressé par toutes les techniques d'écoconstruction (il ne travaille d'ailleurs que sur des chantiers éco et/ou paille), carré et propre dans sa réalisation... Bref, l'interlocuteur parfait sur un chantier comme le nôtre.
Biocompatibilité : que se cache-t-il derrière ce terme peu explicite?
J'explique ce que j'ai compris et espère être juste ...
Chaque liaison électrique monophasée est composée de 3 câbles : la terre (le 0 de chez nous), le neutre (le 0 du réseau) et la phase (représente l'intensité). Lorsqu'il y a consommation électrique d'un appareil (lampe de chevet), le passage du courant dans le câble de phase crée champs électrique et magnétique, et ces derniers rayonnent autour du câble.
Ce sont ces champs qui ont une influence négative sur notre santé, l'idée d'une installation biocompatible est donc de nous en protéger.
Comment ?
Les gaines bleues ci-dessous sont blindées, elles contiennent (dans l'épaisseur du plastique) un feuillard très conducteur.
Et le feuillard est connecté à la terre électrique (liaison équipotentielle).
Au lieu de couler une câblette de cuivre dans les fondations, nous avons identifié une zone du terrain plutôt exempte d'influences géobiologiques (réseau hartman, curie, veines d'eau, taux vibratoire important), avons tiré la câblette jusqu'à cette zone, avons creusé un trou, fixé la cablette sur un tambour de machine à laver, rempli le tambour de charbon de bois (très conducteur), et enfoui le tout.
Chaque point de contact (prises de courant, interrupteurs, DCL) avec le réseau de gaines bleues est connecté au feuillard par une broche/clip.
En outre, les boîtiers de ces points de contact (voir photos à suivre) sont revêtus d'une peinture carbone, elle aussi très conductrice.
Lorsqu'il y a consommation à un point de contact (ampoule, appareil), le champ magnétique créé est ainsi conduit par le câble de terre jusqu'à la terre du terrain.
Un boîtier de distribution : il y en a 5 dans la maison, ils permettent de limiter le nombre de gaines qui partent du tableau électrique.
Pascal à la peinture carbone...
Un boîtier fixé sur son support, entre 2 montants de l'ossature des cloisons, avant de bancher le torchis.
Après discussion avec une pro éclairée, il est préférable de fixer les boîtiers au map directement dans la couche de corps ou le torchis, afin de ne créer aucune liaison avec le bois. Toute l'ossature de la maison est conductrice, les champs ne se dirigeront pas seulement vers la terre, peut-être aussi dans l'ossature... Difficile à mesurer... MMMMh!!
Gaines bleues blindées pour la puissance, gaines grises classiques pour la distribution réseau (internet/téléphone).
Un boîtier de distribution, revêtu de peinture carbone.
Le chemin vers la pièce technique...
La GTL (nom donné à la colonne ou chemin de gaines) avec le tableau à mi hauteur...
Les courants forts à gauche, en gaines blindées, et le tableau électrique.
Les courants faibles à droite, en gaines grises classiques, et le tableau réseau (derrière le cache blanc)
Petit temps de réflexion avec Pascal pour fixer la câblette de cuivre sur le tambour de machine à laver... nous la rivetterons.
Nous mixons terre décaissée et charbon pilé, et remplissons le tambour de ce mix.
Nous allons reboucher notre "puits" à champs électromagnétiques...
ET voici donc le tableau, brillant de PVC neuf!