Avant d'insérer les bottes dans l'ossature, il y a quelques menues préparations à accomplir :

- à l'extérieur

Afin d'éviter les ponts thermiques entre la lisse basse des murs et la dalle de sol, nous mettons en place une ceinture "isolante" de liège (50mm d'épaisseur) que nous recouvrons de fibralite (panneaux de fibres de bois légèrement cimentés, épaisseur 50mm) pour avoir une surface d'accroche dans le même plan que les bottes de paille.

- à l'intérieur

Dans le même esprit, nous compressons, avec un bandeau de douglas, deux bandes de liège de 50mm dans la hauteur de la double lisse basse. Ce bandeau de douglas permettra d'asseoir la couche d'enduit terre intérieure et d'avoir un appui si nous souhaitons mettre des plinthes en pied de murs par la suite.

Antoine et Léonie travaillent sur le bandeau de douglas (120x45mm).

Liège + fibralite à l'extérieur : les panneaux sont 50mm plus haut que la lisse basse, afin de créer une "chicane" comme coupure de pont thermique supplémentaire.

Attention! La lecture de ces photos n'est pas préconisée en cas de torticolis...

A l'intérieur, les 100mm de liège + le bandeau en montant douglas.

The first...

Voici la technique dite Pascal Thépault : nous compressons les bottes dans la colonne à l'aide d'un cric de voiture, créons ainsi l'espace correspondant à la dernière botte, conservons la compression à l'aide de sangles ou cordes maintenues de part et d'autre, retirons le cric et insérons la dernière botte. Quand on lâche tout, on sent la colonne se mettre en pression.

Retirer la plaque d'OSB coincée entre les 2 dernières bottes n'est pas une mince affaire!

Merci à Antoine et Léonie qui terminent leur semaine sur cette journée d'essai! Ce fut 5 jours assez denses...!